La femme à la mouette...

Elle se fait appeler "la mouette", du moins à en croire l'adresse de son site Internet auquel vous pouvez dès à présent avoir accès en cliquant sur le portrait, ou bien après avoir lu ce petit article "coup de coeur" signé de ma main. Allez ! laissez-vous conter, c'est l'affaire de quelques lignes...

Coup de coeur pour une artiste que je croise tous les jours sur les réseaux sociaux depuis environ deux ans, peut-être davantage.

Je n'ai jamais eu l'occasion, ni le privilège de rencontrer, dans la vraie vie, Aurélie Chauvin... vous savez ! la vraie vie où l'on peut serrer la main des gens, se faire une accolade ou un "free hug" ça fait branché, leur faire la bise le cas échéant, soutenir leur regard lors d'une discussion et déceler la brillance de l'âme dans leur pupille, ou ne serait-ce que ressentir leur émotion (ou non) quand vous les complimentez sur leur travail artistique prolifique, sur leur savoir-faire, leur passion, leur raison d'être parfois.

Aurélie Chauvin fait partie de ces artistes que j'affectionne tout particulièrement, comme Véronique Vassiliu ou Constance Robine, ou bien encore Nidpie que j'ai interviewée dernièrement... "femmes je vous aime", j'aime votre sensibilité artistique, je la jalouse sans doute un peu, beaucoup...toujours, mystère !

"Affection" semble inapproprié, eh bien non, j'éprouve réellement de l'affection pour les artistes vrais, ces créateurs et créatrices qui font chanter les couleurs, bousculent les formes et l'imaginaire, ces artistes qui vous emmènent dans leurs univers improbables et pourtant bien réels, puisqu'ils prennent vie sous leurs mains et par leurs mains sous nos yeux.

Ce qui m'a interpellé dans les oeuvres d'Aurélie Chauvin, c'est à la fois un imaginaire sans limite qui flirte avec le fantastique , mais aussi son ancrage à la Terre Celte, tout particulièrement à la Bretagne à laquelle elle est attachée et indissociable.

Entre lignes délicates et couleurs "mosaïque" comment ne pas tomber amoureux de ces femmes oiseaux ?... On se laisse envoûter à contempler ses oeuvres, et l'on se prend à tendre l'oreille comme si le cri de la mouette presque imperceptible dans le souffle du vent finistérien arrivait jusqu'à nous, comme une incantation, comme un appel à la beauté, au rêve, à l'essentiel, la vie.

Si vous avez la chance de la croiser, lors d'un marché artisanal, d'une exposition... surtout dite-lui bien, que quelque part sur la Côte d'Emeraude un"sudiste" expatrié surveille la ligne l'horizon, pour voir apparaître qui sait, côté mer : la mouette, côté terre : la femme.

A.S pour le bfr le Mag'