ON Y VA !
S'intéresser à la permaculture , c'est s'intéresser à une éthique de vie, mais également, sur le plan de l'agriculture, à une pratique agricole respectueuse de ce que l'on appelle le VIVANT, très loin de celle pratiquée depuis des décennies.
De plus en plus de jeunes et moins jeunes prennent aujourd'hui conscience que notre mode de vie sociétal nous mène droit dans la mur et pour cause : Industrialisation et consommation à outrance des ressources de notre planète, avec son cortège de dérives "abjectes" que l'on connaît (souffrance animale, OGM, Pesticides, Pollution...) dont on commence à mesurer les conséquences sur notre santé et celui de notre hôte, la Terre.
Dérives animées par l'appât du gain ou impitoyable cynisme assassin ? Peut-être les deux...
mais toujours plus de bénéfices qui profitent à une "élite", bénéfices qui permettent d'entretenir un système suicidaire à la mécanique bien huilée, en tous cas selon moi.
La machine s'est donc affolée, et nos besoins avec, à tel point que notre monde, notre planète aujourd'hui sérieusement fragilisée, risque fortement de nous le faire payer très très cher à force de dérèglements et pillage systématique de ses ressources, ressources pour certaines d'entre elles TOTALEMENT épuisées (massacre et surconsommation d'espèces en tous genres et tous milieus, PARTOUT !)
Gaïa croule sous les déchets de toutes sortes... bref, je ne vais pas refaire le monde ici et maintenant, ni donner des leçons de morale étant complètement novice en matière de permaculture, ou chercher à trouver le ou les coupables de cette folie humaine, je n'en ai surtout pas le temps et je préfère aisément nourrir ma curiosité naturelle de "choses" naturelles justement !
Et puis la solution nous la portons en chacun de nous, il suffit de changer notre mode de consommation, nous avons, chaque individu, le pouvoir d'inverser la tendance, en agissant de façon personnelle dans nos choix de consommation, dans notre façon d'être, dans ce que nous souhaitons laisser aux générations futures, nos enfants...
J'insiste, chacun est en mesure de réfléchir sur la question de comment changer ses habitudes, et comment sortir du bourbier dans lequel nous nous sommes mis, car nous avons tous, à des degrés différents, notre part de responsabilité quant à l'état dans lequel se trouve aujourd'hui notre terre nourricière, et de l'avenir vers lequel nous entraînons les générations futures.
Ce que je peux faire à mon niveau, en tant qu'individu responsable, et estime devoir faire, c'est d'informer, et par conséquent, vous présenter une magnifique initiative associative & personnelle, l'Association TERRA FERMA ON Y VA basée à Saint Coulomb. Allez, on y va !
Je me suis donc rendu sur place pour toucher du bout des doigts le monde de la PERMACULTURE. J'ai rencontré ceux qui la pratiquent, Anthony maraîcher et Philippe Président de l'association.... j'en suis revenu enchanté, conquis et acteur-adepte je l'espère dans les mois ou années à venir, c'est une question d'éthique, de survie (je pèse mes mots) et d'AVENIR.
Il ne s'agit pas là de faire l'apologie de quelques babas cool désireux de se marginaliser et de faire un bras d'honneur au système, c'est loin d'être le cas !
Les personnes à qui j'ai eu affaire ont pris véritablement conscience qu'il y a des alternatives respectueuses du vivant, et sont déjà dans une dynamique d'action et de résultats.
Alternatives qu'elles mettent en application pour eux-même et pour NOUS !
Ces deux gaillards connaissent très bien la terre, le monde paysan, ses difficultés liées au rendement, ses pratiques... Ces gens sont lucides et responsables, pour certains d'entre eux ils vivent de la terre et font commerce du fruit de leur labeur.
Philippe & Anthony inspirent le respect...Il aiment la terre, la Terre, la vie, les gens, et sont animés tous deux par le désir de communiquer leur savoir-faire, et non pas des convictions, car ces convictions elles sont déjà en mode application, transformation et évolution.
Philippe & Anthony savent vous insuffler à leur tour le désir de vivre et consommer autrement comme eux-même l'ont appris. Devenir acteur de ce que l'on met dans son assiette, dans le respect de la nature et de soi-même est à notre portée.
CONSOMMER AUTREMENT, ACHETER AUTREMENT-PARTAGER-RESPECTER... c'est certain que ça demande l'effort de se REMETTRE EN QUESTION quant à nos satanées HABITUDES ALIMENTAIRES. Il est vrai que ce n'est pas donné à tout le monde d'enfiler une paire de bottes et de mettre les mains dans la terre... par contre, acheter autrement c'est déjà donner une chance à LA PERMACULTURE, acheter aux producteurs locaux respectueux de la Terre, du vivant...eh bien tout le monde y trouverait son compte à mon sens.
Merci Philippe & Anthony de m'avoir reçu et d'avoir éclairer ma lanterne, qui, je trouve, a repris une belle clarté depuis cette rencontre enrichissante et pédagogique (pour moi)
BFR a décidé de soutenir sur le terrain l'association TERRA FERMA ON Y VA, en participant à leur événement "Fête de la fraise" théoriquement prévue au mois de juin.
Nous y organiserons l'enregistrement d'une émission-débat "Y'a du son dans l'image" en présence de tous acteurs greffés à cette fête, public compris of course !
On vous tient au jus !...
L'interview :
Visite en images, chanson Avel Sud
T’as tant besoin d’espace
Que t’extermines toutes les espèces
T’as tant besoin de place
Tu les termines si tu les blesses
T’as tant besoin d’espace
Tu sais je suis de cette race
Cette race est vorace
Son cœur n’est qu’un désert de glace
T’as oublié la Terre
T’as oublié qu’elle est ta mère
Ta mère nourricière
Bientôt va se mettre en colère
Malgré tout ton argent
Tu n’t’en sortiras pas vivant
Il soufflera le vent
sur la planète des morts-vivants
tu cours après le temps
tu fais de nous des morts-vivants
couchés sur le divan
ceux qui s’en sortiront vivants
tu n’prends jamais de gants
tu fais la pluie et le beau temps
tu brasses de l’argent au nez de tous les morts-vivants
refrain
t’as oublié le temps
Où t’écoutais chanter le vent
Le temps où les géants
C’étaient encore les éléphants
Tu n’es qu’un être humain
Ce sang là tu l’as sur les mains
Mais que sera demain ?
Où bien peut-être après-demain
Avel Sud 2004