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Si Dinard m'était contée...(1)


Nouvelle RUBRIQUE dans votre MAG' ! "Si DINARD m'était contée..." Rubrique consacrée à Dinard "avant, pendant, après"... Anecdotes-Faits divers-Patrimoine-Souvenirs-Témoignages... LA PAROLE vous est donnée ! Soumettre votre article à breizhartconcept@yahoo.fr * Tout article lié à la "politique" sera refusé.

Voyage vers le passé...

Dinard…qu’est-ce que cette ville représente pour moi ?

Pourquoi quand j’en parle, comme dirait un ami, j’ai des trémolos dans la voix… ?

La réponse est simple. C’est qu’en tant qu’exilé, Dinard représente mon enfance,

là où je suis devenu moi-même, la famille, la qualité de vie…

Les premiers souvenirs qui me reviennent ce sont ceux où ma mère m’emmenait à la plage.

On passait devant les bassins avec les poissons rouges. On s’arrêtait, forcément !

Puis on passait devant le blason en fleur, là aussi, on s’arrêtait forcément.

C’était magique pour moi ce blason en fleur.

Et là… on arrivait à la plage.

On passait par le tunnel.

La première impression c’était le vent qui s’y engouffrait, venant de la plage, puis l’odeur de la plage, le bruit de la plage, les affiches sur les murs et là enfin on y arrivait : la Mer

Ha la plage… Pour moi, il y a eu plusieurs époques.

La plage de l’écluse, enfant, évidemment les vagues, les châteaux de sable.

Plus tard, la pêche à l’hameçon dans les marres, avec comme appât, la bernique, dont il fallait déchirer la chair avec les dents (pour un végétarien une vraie épreuve) pour en faire des petits bouts.

Je me rappelle deux anecdotes sur ma pêche.

La première fut une vraie peur :

une tête verte qui sort de sous le rocher et attrape l’hameçon, je tire et sors un poisson avec une tête bizarre et un corps qui ne s’arrête pas. Un Congre !

Sous le rocher à marée basse… impressionnant pour moi...

D’un coup, il ouvre la gueule et coupe le fil.

Mince, je déteste remettre des hameçons, j’ai du mal avec le nœud…Salle bête !

Ce qui est drôle, c’est qu’il y a 2 ans, quasiment la même histoire m’arrivait en apprenant à pêcher à ma fille, mais avec une anguille ! Dans ses yeux la même surprise et un souvenir pratiquement identique.

Sur ce coup, l’hameçon, on l’a gardé !

Par contre, pour l’enlever, avec une anguille glissante, ce fut une autre paire de manches…

Mais elle n’oubliera jamais l’anguille comme moi je n’ai jamais oublié le congre…

La seconde anecdote m’envoya chez le médecin à cause d’un petit caniche qui était venu me voir pêcher. Tout allait bien, jusqu’à ce que je ferre un poisson-chat…

Il prit peur pendant que j’enlevais l’hameçon et tira sur le fil de pêche, et planta l’hameçon dans mon doigt…ma mère essaya bien de me convaincre d’enlever les poissons de mon seau.

Que nenni ! On enlève l’hameçon et j’y retourne !

Et nous voilà partis au cabinet médical. Bon, dans la salle d’attente, avec mon seau rempli de crabes, de crevettes et de poissons,

je venais de comprendre les arguments de ma mère et surtout le regard incrédule des patients en me voyant avec ce barda et l’hameçon dans le doigt…

Je retournais bien à la plage, mais juste pour les remettre à la mer…

Puis, quand j’ai su faire du vélo, avec ma mère, ce fut la Fourberie avec ces deux célèbres rochers, le Lion et la Tortue…et des marres encore plus grandes, mais sans congre.

Après, ce fut l’adolescence, les copains, et la plage Saint-Enogat, avec ses énormes vagues quand la mer montait. Mon meilleur copain n’habitait pas loin. Puis, vers le Bac, retour à la Fourberie, camping à côté = demoiselles sur la plage…

Et aussi d’énormes vagues.

La Fourberie, ce fut aussi de bonnes parties de volley le dimanche matin

avec la famille de mon oncle. Onze enfants ! Pas compliqué de faire des équipes !

Le souvenir de très bons moments… Dinard, c’est aussi la famille. Toute ma famille vivait dans la région.

J’habitais dans une maison avec mes grands-parents en face.

Plus bas, les cousins de ma grand-mère, et le lieu de travail de mon père :

Rocherullé Rançon, Maison fondée en 1913 par mon arrière-grand-père Jean-Paul Rocherullé.

Dinard, c’est aussi le marché et les Biscuits Joyeux. J’en ai mangé des gâteaux ! Mon oncle et ma tante étaient 2 des 4 actionnaires. J’ai même travaillé dans les halles ! Que de bons moments, cette ambiance, le contact avec les gens.

C’est aussi les Transports Georgelin où ma mère a fait toute sa carrière et moi des saisons.

Je réparais les tourets de câble. Ironie de l’histoire dans mon métier, aujourd’hui, j’en commande… La vie est pleine de clins d’œil.

Et puis, en 1997, 20 ans dans quelques jours, ce fut le départ et le début de la vie d’un exilé. Plus de famille pour t’aider et surtout ce sentiment de ne plus appartenir à rien.

Là-bas, oui je dis toujours là-bas, alors qu’en fait j’y suis en ce moment…, tu es le Breton, tu reviens à Dinard, t’es devenu le parigot.

Lors d’une de mes premières visites à Paris, au Sacré-Cœur, où on a une vue sur Paris,

devinez ce que je cherchais inconsciemment ? La mer… Vous avez le droit de vous moquer.

Fini, la plage après le travail...

Fini les balades sur la digue quand tu as un coup de blues…

C’est pourquoi, quand je reviens à Dinard, j’ai mon rituel du matin :

le café au Skipper, le tour à la plage, saluer le Maître Hitchcock,

dire bonjour à Kevin si le manège est ouvert,

aller au concert du samedi soir au Bar Rock café et partager ce moment avec ma fille.

Dinard et cette manière de vivre, les gens heureux de te voir, la simplicité, ses villas, la mer, La mer et la Mer

Dinard est un mélange de souvenirs, d’une manière de vivre, d’une qualité de vie et surtout un lieu d’une beauté incroyable. Voilà pourquoi j’ai des trémolos dans la voix et aussi le regret que ma fille n’ait pas pu profiter de tout ça dans son enfance… PS : J’ai passé volontairement l’école, car autant l’école des Minets fut un super souvenir, avec le Directeur M. Duval, autant le collège fut spécial.

Avoir des professeurs qui avaient eu comme prof de maths mon propre Grand Père

et qui l’annonçaient à toute la classe fut parfois déroutant...

Dinard, c’est aussi ma propre histoire.

E.P

* Bon à savoir

Eric Pierre administre un groupe facebook privé, fort de + de 2700 membres, dont voici la description au cas où vous voudriez en savoir davantage sur l'actualité de Dinard, je cite :

"Dinardais résidents, exilés, amoureux de la ville, vous aimez Dinard,

votre place est donc parmi nous ! Vous y trouverez les informations du jour où vous pourrez débattre des faits et/ou donner des informations sur la ville.

C'est un lieu de libre expression, votre lieu d'expression. Nous n'avons pas la prétention de prendre ce site Dinard Actu pour un journal ;

nous laissons ce titre aux journalistes qui, eux, sont compétents

et nous informent par voie de presse. Nous nous attachons seulement à vous transmettre au plus près les informations Dinardaises, toutes presses confondues, et nous vous convions à participer à nos échanges, messages, photos, questions etc ... sans retenue, mais dans le respect et sans agressivité,

tout avec humour et espièglerie et en gardant notre côté critique ! Le groupe n'est affilié à aucun mouvement politique. Les membres du groupe s'appellent affectueusement les Renards."


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