Sieur Théodoric de Dinard (3)

La fée Margot une fée de terre, elle vit de temps a autres dans les houles mais rarement, le nom Margot serait un dérivé de Morgan, pris sur son exemple et sa légende, il se retransmet sous différents noms tels que Morgan, Morgues, Mourgues ou encore Morrigane et Margot la pie, dans les contes de fée de Paul Sebillot, un Breton, un écrivain et son folklore, il est aussi artiste peintre, maire de Matignon en 1848, il écrit de nombreuses oeuvres sur la littérature de haute Bretagne, c’est ainsi qu’il associe le combat des korrigans et des fions a la résistance au christianisme et a sa conversion;

Les petits diables résistent et il faudra des années, des décennies, voir des siècles avant que la religion celte soit abandonnée au profit de la chrétienté, mais pas selon quelques conditions sur lesquelles seront négociées des traditions et des origines de la religion celte. C’est ainsi que nous avons garder nos saints et nos calvaires autant que nos croyances profondes.

Cette culture est conservée dans les récits de ses contes de fées, a savoir que le pouvoir est toujours là autour d’une table qui pourrait se prétendre ronde.

Les diners celtiques, le Cercle des poètes , le Cercle Celtique et ses origines, tout est dans les oeuvres de Paul Sebillot.

Il est un personnage fabuleux extrêmement cultivé et d’une connaissance sur les légendes, les traditions de Haute Bretagne, pour ainsi dire inégalable.

Il est en même temps Ethnologue et s’intéresse a l’empire Celte...

Les Fions, pour revenir a eux, vivent dans quelques endroits de la côte nord de Haute-Bretagne, l’une d’elle serait le Domaine des Fions, c’est une Cache à Fions sur le Rance maritime sur la commune de Pleurtuit, probablement du cote de Montmarin, à Dinard ils se trouvent a la Goule-ès-Fées, ils s’en trouveraient également vers St. Brieuc et probablement le long des falaises du cap Frehel.. Voila ce que je peux dire des fions et de la goule aux fées.

La légende dit qu’un soir tombant, un marin pêcheur sur sa barque s’est éprit de la belle dame habillée d’un voile blanc et apparaissant aux abords de la goule, elle souriait au pauvre pécheur, celui-ci tomba éperdument amoureux de cette belle créature, malheureusement pour lui la marée montait a grand flots, les vagues se faisant de plus en plus lourdes, un rouleau l’envoya se fracasser sur les roches dentelées a l’entrée de la goule, il s’agrippa a l’une d’elle et parvint à se maintenir sous les énormes vagues qui déferlaient sur lui, Il perdit connaissance…

Au petit matin, la marée au jusant, le pauvre marin repris connaissance, il était sur cette minuscule parcelle de sable, allongé, a moitié ensablé, il ouvrit les yeux et constata au fur et a mesure qu’il reprenait ses moyens, qu’il n’avait rien, pas une égratignure, ses vêtements n’étaient même pas déchirés malgré la force de la grande verte, Il se mit a genoux et remercia le seigneur d’être encore en vie, puis il se tourna vers la mer, il n’en crut pas ses yeux, flottant sur l’estuaire redevenu calme, un bateau flambant neuf , équipé d’un chalut et de tout l’outillage ou accastillage dont rêve tous les marins, c’était pour lui !!

Il inscrivit sur la proue du bateau, “ La Fée des Houles”.

Debout a l’entrée de la goule, la fée le regardait s’éloigner vers le large, vers une pêche prometteuse, elle était satisfaite de son action et c’était la réponse a l’amour que lui portait ce matelot, n’hésitant pas a braver les marées, rien est assez fort, rien ne résiste a l’amour…

Même pas une fée…

C’est ainsi qu’elle le remercia, pour lui avoir fait ressentir le plus grand des sentiments….

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